Denyse Goulet artist

À propos de Denyse

J’ai fait mon cours aux beaux-arts après avoir œuvré en droit, en diplomatie et en recherche universitaire. Née à Québec, j’ai vécu à Montréal, Berlin, Toronto, Moscou et au Michigan, aux Etats-Unis. Depuis 2008, je vis en Outaouais, non loin d’Ottawa.

J’ai travaillé deux ans à Moscou, comme diplomate canadienne, de 1984 à 1986. La Russie faisait alors encore partie de l’URSS.
Ce fut un tournant dans ma vie. Cette expérience m’a inspirée et m’a menée vers l’art.

Après avoir terminé mon mandat à Moscou, j’ai quitté la fonction publique. De retour au Canada, je me suis inscrite au programme en beaux-arts du Collège d’art de l’Ontario (aujourd’hui l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario) à Toronto. J’ai obtenu mon diplôme en 1991, avec distinction, et depuis, j’œuvre comme artiste indépendante.

Dans les articles que je publierai régulièrement sur mon blogue, je vous invite à découvrir comment s’est développé mon parcours, et comment mon œuvre s’y reflète.

Mon parcours

Avant d’étudier au Beaux-Arts, j’ai œuvré dans plusieurs domaines : le droit, la recherche universitaire, l’enseignement et la diplomatie. Née à Québec, j’ai vécu à Montréal, à Berlin, à Toronto, au Michigan et à Moscou, en URSS. C’est là qu’en tant que membre des services diplomatiques du Ministère canadien des Affaires étrangères, j’ai occupé le poste d’agente politique. En 1986, j’ai quitté la fonction publique et je suis revenue à Toronto. Je me suis inscrite au programme en beaux-arts de l’École d’art et de design de l’Ontario (OCAD) et j’ai obtenu mon diplôme avec mention en 1991. Je vis maintenant à Luskville, au Québec, et je travaille comme artiste indépendante.

 

Croisière
Rites initiatiques

Les beaux-arts

En 1989, au début de mes études en beaux-arts, j’avais déjà un imposant portfolio. En fait, j’avais songé à devenir artiste dès l’adolescence mais à l’époque, je n’étais pas certaine d’avoir assez d’inspiration, et on m’encourageait à choisir une profession plus lucrative. Au début de la trentaine, ma vie avait complètement changé. Études, voyages, diplomatie, et ce qu’amène l’expérience de vie, une sensibilité accrue par rapport à mon environnement. Il me semblait tout à fait opportun d’exprimer par l’art la richesse de ce parcours.  J’étais prête à répondre à l’appel de ma jeunesse. J’avais maintenant beaucoup de choses à dire. Tout ce dont j’avais besoin était d’apprendre la langue de l’art.

 

Ma formation

L’École d’art et de design de l’Ontario à Toronto jouissait d’une enviable réputation pour la qualité de son programme en beaux-arts. C’était pour moi un excellent choix. Je m’y inscris en 1989, à une époque où l’on mettait encore beaucoup l’accent sur l’enseignement traditionnel en studio. En plus du programme régulier, dans le cadre d’études indépendantes, j’eus le privilège d’étudier auprès d’artistes de renom, spécialistes des techniques traditionnelles. J’approfondis ainsi plusieurs aspects de la pratique artistique : théorie des couleurs, composition, techniques de dessin avancées, pour n’en nommer que trois.

 

Étude 2 pour « Jasez nous en! »

Ma pratique artistique

Au terme de cette excellente formation, j’avais les fondements nécessaires pour créer, sur la toile, ce que j’avais toujours voulu créer : un monde expressionniste plausible avec une structure cohérente et harmonieuse. Cela signifiait que je savais maintenant peindre à partir de compositions soigneusement élaborées où chaque élément est délibéré. Cela signifiait également savoir utiliser un minimum de couleurs pour obtenir un effet maximal, selon les lois de la roue chromatique.

 

Rue McCaul
Statut privilégié

Ma mission

Comme je l’ai expliqué dans un documentaire de Radio Canada en 1996, ma mission est restée la même tout au long de mon parcours : créer des œuvres d’art accessibles pour tous. Les titres de mes peintures et de mes dessins font partie de l’œuvre et par eux, j’offre des clés pour en déchiffrer le sens. Je veux dans chaque œuvre faire passer un message. Humoristique, critique ou insolite. Ce que chacun interprète lui est très personnel. Mais le message est cohérent, il y a structure et discipline. Rien n’est laissé au hasard. Toutes les composantes fonctionnent en harmonie. Toutes les œuvres racontent une histoire, et elles ont toutes un sens.

 

Mon blogue

Je publie régulièrement sur mon blogue des articles sur une vaste gamme de sujets : pourquoi ai-je décidé de devenir artiste à trente ans? Qu’est ce que je peins et comment? Où est ce que je me situe dans le monde de l’art? Que veut dire une œuvre en particulier? Comment ai-je développé ma carrière et pourquoi est ce que je m’en tiens toujours aux techniques traditionnelles?  Conseils, recommandations et critiques. Je vous invite à lire mes articles et à ajouter vos commentaires. Ce dialogue m’est très important. C’est ce qui garde mon œuvre dynamique et pertinente.

 

Première classe

Témoignages

Pierre Calvé

Les toiles de Denyse Goulet sont d’une grande originalité et reflètent une façon tout à fait unique de percevoir et de peindre, avec un immense talent et un oeil aussi critique qu’évocateur, différents personnages, différentes scènes de la vie quotidienne. On n’y trouvera jamais, toutefois, un réalisme cru: son sens de la perspective et du jeu souvent diffus des teintes et des couleurs relève de l’impressionnisme au sens littéral du terme, ce qui permet de susciter chez l’observateur une gamme d’émotions d’où émerge souvent une pointe d’humour. Du grand art.

Daniel Osborne

Photographe émérite, Gatineau, Québec

« Depuis 2014, en tant que photographe émérite avec une expertise en photographie d’œuvres d’art, je documente le portfolio de Denyse Goulet. J’adapte aussi les photographies prises avant l’ère du numérique. Je découvre ses images de façon approfondie. Quand je suis dans le studio de Denyse, et tout au long de mon travail, je suis frappé par la subtilité de son œuvre et la force de sa vision artistique. Denyse crée des tableaux pleins de vie et de couleurs, souvent baignés d’humour, une vraie joie pour les yeux et pour l’âme. Rien ne me laisse indifférent »

Rob Howse

Collectionneur, Manhattan

« Pendant la dernière et pénible décennie du communisme soviétique, Denyse Goulet, jeune diplomate canadienne, a vécu et travaillé à Moscou. Ses images captent la relation entre un pouvoir sinistre impitoyable et ses victimes impuissantes. Son corpus s’apparente à celui de peintres comme Gerhard Richter et Luc Tuymans, qui ont aussi capté ce passé trop récent par le biais d’images saisissantes mettant en relief la brutalité et l’aliénation humaines. Pourtant, dans l’œuvre de Denyse Goulet, une palette souvent exubérante se marie avec une composition que l’on pourrait qualifier d’expressionniste. Ses toiles cachent parfois un élément d’humour, d’aucuns diraient même de satire. C’est ainsi que son œuvre transcende la gravité du sujet. Elle invite l’imagination à s’élever au-dessus de la grisaille de l’oppression et de l’adversité, comme le fait un ciel de Tiepolo. C’est un appel à un affranchissement qui, on le sait maintenant, se limite à l’esthétique, la réalité politique n’ayant pas vraiment changé. »

Howard et Judith Sandys

Collectionneurs, Toronto

« Nous apprécions et admirons depuis longtemps la vision de Denyse et son talent artistique. En tant qu’artiste-peintre, elle est capable de traduire en images ses sentiments sur de nombreux aspects de notre vie contemporaine. L’approche de Denyse sur des sujets tels que la place des femmes dans divers lieux de travail, son opinion sur les cadres masculins et son point de vue sur certaines institutions actuelles s’exprime clairement dans ses toiles. Denyse a l’aptitude unique de pouvoir jeter un regard vif et parfois satirique sur nos réalités grâce à son immense talent artistique.»

Deborah Malamud

Collectionneuse, Manhattan

J’aime l’œuvre de Denyse tant pour sa qualité visuelle que son pouvoir évocateur. Pour générer cette énergie, elle s’approprie la perspective. Sa palette est étudiée et ses compositions dynamiques. Elle traite de thèmes politiques importants avec un humour qui d’après moi, incite en même temps à une réflexion sérieuse.

Je ne me lasse jamais d’avoir ses toiles en ma présence – quel que soit le médium et quelle que soit leur taille.

John Christmann

Collectionneur, Toronto, JC Holdings Inc.

« En tant que propriétaire de l’ULTRA GALERIE au centre-ville de Toronto, j’ai été le premier à exposer les œuvres de Denyse en 1991. Je collectionne ses œuvres depuis ce temps et elles font partie de mon décor partout où je vis. Ses œuvres ne perdent jamais leur nouveauté et leur fraîcheur, et je continue à en découvrir la profondeur à chaque jour. Cela enrichit ma vie, et je suis fier de promouvoir son œuvre depuis plusieurs années. »

 

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